Fêtes 2019

Un grand merci à nos précieux donateurs

Pauline Tardif, chef de la direction, Société Alzheimer du Canada

Une nouvelle année se termine. Je suis fière de tout ce que nous avons réalisé et reconnaissante envers le soutien des donateurs comme vous. C’est votre générosité qui nous permet de continuer à faire une véritable différence pour les familles qui affrontent courageusement la maladie d’Alzheimer et les autres maladies cognitives.

J’espère que vous apprécierez lire les histoires de ce bulletin. En particulier, je vous invite à lire notre article sur les chiens d’assistance : ils aident les personnes au stade léger à modéré de la maladie d’Alzheimer à poursuivre leur routine de tous les jours.

Et, ne manquez pas nos conseils pour les Fêtes. Ils vous aideront à passer un moment plus agréable et plaisant.

Bonnes fêtes de fin d’année,

Pauline T.

Bien vivre : Darce Fardy

Lorsque Darce Fardy et sa femme Dorothea ont découvert qu’il avait la maladie d’Alzheimer, elle lui a dit « Tu n’as pas honte d’avoir de l’arthrite. Pourquoi aurais-tu honte d’avoir l’Alzheimer? »

C’est exactement ce dont le journaliste de longue date de Radio-Canada, maintenant âgé de 86 ans, avait besoin pour aborder ce nouveau défi – et cela a inspiré Darce à contacter son journal local d’Halifax et à rédiger une chronique au sujet de ses expériences avec une maladie cognitive.

« Trop souvent, explique-t-il, la stigmatisation isole les personnes atteintes de l’Alzheimer. C’est dommage, car la vie après le diagnostic est extraordinaire. Je vais régulièrement à la gym et je socialise beaucoup. »

Darce reconnaît qu’il y a encore beaucoup de défis à relever : il ne conduit plus et il a fait quelques chutes, par exemple. Néanmoins, il reste résistant.

« Mon conseil pour les personnes atteintes d’une maladie cognitive? Contacter la Société Alzheimer; rencontrer les membres du personnel et les bénévoles. Ils nous soutiennent tellement! »

Les chiens d'assistance et la recherche

Le meilleur ami de l’homme apporte depuis longtemps de la joie et du réconfort à bon nombre d’entre nous. Maintenant, grâce à une subvention du Programme de recherche de la Société Alzheimer, la Dre Claude Vincent de l’Université Laval dirige la première étude canadienne visant à déterminer si les personnes atteintes d’une maladie cognitive peuvent tirer profit de l’aide d’un chien à temps plein.

La Dre Vincent et son équipe explorent l’impact des chiens d’assistance « normaux » et les chiens d’assistance « certifiés ». Ces chiens, dressés pour jouer le rôle de compagnon des personnes atteintes d’une maladie cognitive, peuvent encourager leur activité physique, améliorer leur orientation et renforcer leur bien-être. Des programmes pilotes très prometteurs ont déjà permis de soutenir des familles en Écosse et en Australie. L’étude de la Dre Vincent permettra de mieux comprendre les avantages pour les personnes atteintes et d’éclairer l’élaboration de programmes de soutien à domicile.

Jeunes ou vieux, l’Alzheimer nous affecte tous

Jake, un étudiant en 5e année, nous a récemment écrit pour nous faire part d’un projet de recherche qu’il avait préparé pour l’école : une affiche pour expliquer à sa classe ce qu’était la maladie d’Alzheimer et le travail important effectué par la Société Alzheimer.

Son grand-père est récemment décédé des suites de la maladie d’Alzheimer. Il a donc voulu en apprendre plus à ce sujet et partager l’information avec son professeur et ses camarades de classe.

« J’ai appris tellement de choses tristes, explique-t-il. Continuez votre bon travail. »

Pour des conseils sur comment parler des maladies cognitives aux enfants, rendez-vous à alzheimer.ca/enfants.

Un village idyllique conçu avec les maladies cognitives à l’esprit

Des chalets pittoresques. Des jardins fleuris. Un spa local, un salon et un café. Le tout entouré de grands arbres et d’un charmant ruisseau. Ça ressemble à un village idyllique bien à l’abri de la vie agitée d’aujourd’hui! Mais cette nouvelle communauté située à Langley, en C.-B. est spécialement conçue pour les personnes atteintes d’une maladie cognitive.

S’inspirant d’un modèle couronné de succès aux Pays-Bas, ce village tente d’équilibrer la sécurité et l’autonomie, et de remplacer l’environnement clinique par un environnement plus accueillant et familier.

Malgré son design bien pensé, le village soulève des critiques. Les frais commencent à plus de 7 000 $ par mois, ce qui rend le coût exorbitant pour la plupart.

Bien que le design soit important, la Société Alzheimer encourage les familles à évaluer aussi d’autres facteurs quand elles choisissent une résidence pour une personne atteinte d’une maladie cognitive, notamment si elle recevra des soins individualisés et centrés sur elle, et si elle se sentira en sécurité, à l’aise et bien soignée.

Pour plus d’informations, veuillez contacter votre Société Alzheimer régionale.

Le coin des donateurs mensuels : Pourquoi je donne

La mère de Richard, Natalie, avec sa petite-fille, Katelyn

« Ma mère a perdu tout ce qui avait de l’importance à ses yeux : ses souvenirs. L’Alzheimer est la plus cruelle de toutes les maladies. Elle n’a jamais pu prononcer ses derniers mots ni exprimer ses derniers souhaits. Elle est juste partie sans nous dire au revoir. Je l’honore en faisant un don mensuel en espérant qu’aucune autre famille n’ait à traverser ce que j’ai eu à traverser. Il faut trouver un remède. » – Richard L.

Pour devenir donateur mensuel, veuillez remplir notre formulaire sécurisé en ligne ou contacter Céline Moniez au 1 800 616-8816, poste 2953.

Vous rendez visite à une personne atteinte d’une maladie cognitive pendant les fêtes?

C’est bien connu, les fêtes de fin d’année sont une période magique de l’année. Mais, entre les cadeaux et les visites, c’est aussi une période stressante. Pour les personnes atteintes d’une maladie cognitive en particulier, les grandes réunions, le rythme soutenu et les bruits peuvent être écrasants.

Voici trois manières de rendre les fêtes plus simples et agréables :

  1. CHOISISSEZ LE BON MOMENT — Les réunions en fin de journée ou en soirée peuvent être épuisantes. Songez à faire votre visite en matinée ou à la mi-journée lorsque la personne est reposée.
  2. PRÉVOYEZ DES INTERACTIONS PLUS BRÈVES ET PLUS PERSONNELLES — Essayez d’espacer vos visites avec d’autres parents pour que la personne ne se sente pas dépassée. C’est particulièrement important pour les personnes dont la maladie est plus avancée.
  3. EMMENEZ UN ANIMAL DE COMPAGNIE — Ces animaux peuvent être une source de réconfort. Si la personne réside dans un établissement de soins de longue durée, assurez-vous de vérifier le règlement en la matière

Pour plus de conseils pour les fêtes, rendez-vous à alzheimersocietyblog.ca/fr/10-conseils-pour-les-visites.

L’importance de la procuration

Au quotidien, on oublie parfois de planifier ce qu’il faut pour se protéger, protéger ses volontés, ses biens et ses proches. Bien qu’il ne soit pas agréable d’y penser, faire des plans maintenant pour vous assurer d’être protégé en cas d’incapacité future est une bonne idée… et cela passe par la rédaction d’une procuration : un document qui permet à une personne de prendre des décisions à votre place si vous ne le pouvez pas.

Assurez-vous que vos souhaits relatifs à vos soins personnels seront respectés en cas d’incapacité, en les documentant et en nommant une personne en qui vous avez confiance.

Finalement, continuez de parler avec vos proches pour qu’ils sachent quels changements surviennent dans vos souhaits, le cas échéant. Assurez-vous qu’ils soient au courant de ce à quoi vous attachez de l’importance et de comment vous définissez votre qualité de vie.

Pour plus d’informations concernant la planification financière et juridique, rendez-vous à alzheimer.ca/planification.


RBC Gestion de patrimoine - Trust Royal est fier partenaire des initiatives de dons planifiés de la Société Alzheimer du Canada.